De Jeanne BENAMEUR
Avec Claude LALU
Un homme, professeur de philosophie, découvre dans la chambre de son père, récemment décédé, un revolver chargé.
Son monde « ferme et tranquille » s’effondre. L’arme engendre une pulsion soudaine.
Tuer ! Un chien ? Un homme ? Il cherche des réponses à sa barbarie nouvelle, cette part d’ombre.
A la manière d’un polar, Jeanne Benameur nous entraîne dans un dédale où résonne sa parole à la fois violente et poétique. Nous cherchons à recomposer ce thriller – pour comprendre.
J’ai assisté à la représentation de « Je vis sous l’œil du chien » et j’aimerais faire part de ma grande joie face à ce travail.
J’ai eu la sensation que le texte était saisi dans ses moindres nuances et c’est chose rare. J’ai vu Claude Lalu habité par les mots et à son tour en faisant une matière apte à habiter chacun. Cela aussi, c’est rare.
La façon d’occuper l’espace sur scène par un corps qui se déploie et entraîne ou au contraire nous resserre dans nos interrogations les moins avouables, c’est à cela que j’ai assisté. Et j’ai été moi-même emportée, tenue avec une intensité que je ressens encore.
C’est le fruit d’un travail de longue haleine, je le sais et c’est un travail juste et fort. La mise en scène a su être dépouillée tout en donnant au texte sa capacité à être vu, entendu, senti.
Je remercie profondément Claude et toute cette belle et fervente équipe du théâtre du Bocage et j’espère que leur travail pourra être de nouveau joué encore et encore.
Jeanne Benameur
Collaboration à la mise en scène:
Angélique Orvain, Alexandre Blondel, Manuel Bouchard
Lumières : Manuel Bouchard
Univers sonore : Arnold Courset Pintout
Costumes : Anaïs Lalu
Visuel : Didier Gauduchon